Il a tout pillé, le vrai gangster de l'histoire se nomme Samuel Benchetrit. Ce cinéaste très cinéphile a chapardé des bouts d'univers à Tarantino, a carrément braqué Jarmusch en épousant son tempo, a dérobé la saveur de la comédie italienne à la Monicelli tout en lorgnant sur les bijoux de polars français à la papa. Un truand doit avoir ses références. A l'arrivée, un casse de haut vol! Benchetrit a recensé une jolie brochette de losers pour les planter littéralement dans le décor. Les marioles de la cambriole se débattent pour irrémédiablement revenir à cette pauvre case de départ: une pathétique cafet' clauque. Ces grands perdants gagnent à être connu. Dans ce récit (de branleur ?), Benchetrit fait exister une vraie poésie de la déglingue.
mercredi 16 avril 2008
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