Dans le couple, c'est elle, Anne, la prévenante institutrice qui porte les calottes. Une vraie multiplication des pains s'abat régulièrement sur le mari Georg.
Face aux déluges de coups de son épouse, Georg, flic respecté et courageux bientôt promu commissaire, encaisse sans broncher, panse péniblement ses plaies et alimente maladroitement les hystéries de sa puncheuse de femme en voulant calmer les excès de colère par des très irritants "Ce n'est pas un drame". Les claques se transforment en gnons, le domicile conjugal en perpétuel foyer d'incendie. Ce couple a priori normatif se disloque jusqu'à l'insupportable. Les bribes de vie en rose finissent toujours par d'énormes bleus pour Georg. Plus Anne l'humilie, moins Georg réagit. Bonny décrit une terrifiante relation bourreau/ victime jusqu'à la contusion finale.
lundi 12 mai 2008
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