Daniel Piron, journaliste placardisé sait se poser les questions essentielles mais éprouve de grosses difficultés à trouver les réponses. Ce gauchiste à la jeunesse pleine d'illusions est devenu tout ce qu'il détestait. Pour se relancer et apaiser ses chakras auquels sa conjointe accorde tant d'importance, Piron décide de reconstituer un fait divers avec en premier rôle, un "cow boy" très "robin des bois". Problème: le héros est devenu un zéro, plus exactement un zéro conviction. Et le syndrome de Stockholm n'a absolument pas atteint les ex-otages.Peu importe, Piron décuple ses efforts. Armé de cette énergie débordante, Piron s'enlise et Piron nie l'évidence atteignant les cimes du pathétique. Renonçant à ses beaux idéaux, Piron ne va pas hésister à se montrer méprisant avec ses deux assistants (Jean François Damiens et Jean Marie Barbier nous régalent), à fabriquer ses petites images comme la pire télé qu'il exècre, à utiliser d'odieux artifices au nom de l'émotion. Bref, le docu ment!
Il n'y a vraiment que les Poppy's pour continuer à scander-"Non,non, rien n'a changé-"
Le faux tournage sur un faux documentaire (moins par moins) pour un vrai propos et des grandes compositions d'acteurs (ça donne plus). Quelques platitudes mais au plat pays....
mercredi 6 février 2008
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