LA BELLE EPOQUE
Le film de Trueba récompensé aux oscars (1994) est une auberge espagnole dont on savoure tous les recoins. D'influence italienne par la truculence et l'irrévérence, le récit est parsémé de portraits hauts en couleur. Américaine par la mécanique de la comédie, Billy Wilder n'aurait pas renié le sens de la scène cocasse. Française par le clin d'oeil à Renoir et son déjeuner sur l'herbe et par l' époustouflante apparition du sous-estimé Michel Galabru, génial en Danglard.
Espagnole par son contexte (Débuts des années 30, la monarchie vacille et les tentations républicaines titillent l'Espagne) et par ses fulgurances surréalistes et burlesques chères à Luis Bunuel.
Comme le jeune déserteur à la conquête des quatres filles d'un peintre humaniste, "La belle époque" possède un sacré tempérament, une énergie communicative et de la vitalité à revendre.
Difficile de savoir qui est vraiment la proie dans ce jeu de la séduction débridé. Un vent de folie douce souffle en permanence jusqu'à ce que Fernando atteigne le stade de la "Luz"(Pénélope Cruz).
samedi 26 janvier 2008
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