Après un récent déménagement en banlieue, le meilleur compagnon de jeu de Martial (un squelette en plastique) n'engendre pas l'extase. L'adolescent a des choses intéressantes à dire mais personne ne lui parle. La tentative d'intégration initiée par sa mère aussi larguée que le fils, s'est soldée par un désastreux et déprimant goûter. Martial avait pourtant payé l'unique participant.
jeudi 9 octobre 2008
LEZARD MARTIAL
Après un récent déménagement en banlieue, le meilleur compagnon de jeu de Martial (un squelette en plastique) n'engendre pas l'extase. L'adolescent a des choses intéressantes à dire mais personne ne lui parle. La tentative d'intégration initiée par sa mère aussi larguée que le fils, s'est soldée par un désastreux et déprimant goûter. Martial avait pourtant payé l'unique participant.
mercredi 8 octobre 2008
NOIRCEUR D'UN MARIAGE BLANC
mardi 7 octobre 2008
FRENCH QUAND? QUAND?
La complexité de ce sentiment d'appartenance traduira toute son ambiguïté dans l'épilogue.
Film un peu thésard sur l'emmerdement d'être né quelque part et sur l'impossibilité de se situer entre son ailleurs et son ici.
GRIEF D'ORGANE
En exhumant ce passé aux odeurs rances, Erlendur flanqué de ses deux acolytes Sigurdur Oli (aussi volontaire que maladroit) et Elimborg (aussi efficace qu'anti-sexy) vont pas à pas reconstituer la généalogie d'un crime. En guise d'archives municipales, la lugubre cité des jarres et ses organes trempant dans le formol! Cette histoire glauque, sombre et complexe avec ses magistraux coups de théâtre ne risque pas de chloroformer votre cerveau. Belle adaptation du brillant Indridason
POPPY HILARITE
Poppy est passée maître dans l'art de faire craquer ses différents professeurs. La rigolade permanente provoque des effets dévastateurs sur les nerfs des pédagogues.
Le moniteur auto- école, incarnation ambulante de la psychorigidité, en balbutie son satané code et ignore quelle conduite adopter face à cette exaspérante élève. Cette fille bien lunée se situe à des années lumières de sa triste planète. Tête à queue assuré ? Le petit drame intérieur du mono partagé entre ses émotions naissantes et l'application stricte du dogme de la route, ne dévie pas d'un pouce la ligne droite de Poppy. La quête vers le bonheur n'emprunte pas les itinéraires de compromis. Avec sa légèreté de poids lourds, Poppy poursuivra sa joyeuse (mais épuisante) démonstration laissant certainement quelques spectateurs en chemin.
dimanche 28 septembre 2008
QUI VIVRA, VERRAT
Malgré les sempiternelles recommandations de Rémi, un vrai samouraï aux yeux de ses deux petits frères, le "Sex and the city" de nos agités de la libido vit ses soubresauts et les débriefings des frangins ne manquent pas de cocasseries. Qui vivra, verrat! Une règle pour rompre la monotonie et faire la nique aux moralisateurs. D'ailleurs, le donneur de leçon est-il si irréprochable?
Réponse savoureuse avec en prime le si folklorique accent québécois.
COMMENT CA QUAND ON VEUT ?
-Quand on veut !
-Comment ça quand on veut ? Tu as filmé là.
- Ah non,non. Je n'ai pas filmé.
Et si cet extrait de "Parle moi de la pluie" condensait en quelques lignes la force et les faiblesses du cinéma français en général et de ce dernier opus en particulier. Cette photo de groupe avec subtils contrastes, savants dosages entre zones d'ombres et lumineuses apartés dévoile un cliché pétri de qualités. Les "Jabac" savent trouver le bon angle. Les sujets se conjuguent parfaitement, Bacri bougonne divinement bien, Debbouze est à sa main, les seconds rôles ont de l'étoffe. Les dialogues sonnent juste. Pour le thème? Humiliés, humiliées de France et des autres contrées, ce film met en exergue toutes les petites vexations auxquelles on ne prête pas suffisamment attention. A travers un documentaire d'une originalité désolante (Une collection sur les femmes qui ont réussi), Michel Ronsard (Bacri) aidé de son acolyte Karim (Debbouze)suivent pas à pas Agathe Villanova (Jaoui), une féministe parachutée sur les terres de son enfance pour les prochaines élections. Allons voir si la rosse ?
- Merci c'est bon pour moi, moteur!
- Quand on veut!
- Comment ça quand on veut ?
-Tu as une histoire à raconter, là!
- Ah,non,non. Je n'ai pas d'histoire.
Zoom sur un visage dépité à la Bacri.
mardi 23 septembre 2008
LE BALLET DEVANT SA PORTE
A cause d'un suicidaire perplexe sur le meilleur véhicule à télescoper pour en finir, les deux tourtereaux valsent dans le décor. Avec une jambe en moins, Fiona ne sait plus sur quel pied danser et Dom éprouve toutes les difficultés à se souvenir de sa danseuse. La tête(de linotte) et la jambe pour se livrer à un épique steeple vers un bonheur à retrouver. Les deux profs s'emmêlent les pinceaux et accumulent les faux-pas. Les cours (bien que mémorables!) tournent courts et le foyer devient celui d'un incendie. Malgré leur constante volonté de se relever, c'est toujours la même chanson. Plus sûre sera la chute! Souvent brillantes, d'ailleurs! La rumba surligne de façon narquoise les vaines gesticulations du couple.
Le trio de réalisateurs, en composant cette fantaisie burlesque, a su mener la danse avec une partition au cordeau. Allez voir absolument ce film. Un conseil pour mémoire: quand on n'a pas de tête, il faut avoir une jambe.
jeudi 18 septembre 2008
ET LA MONTAGNE ACCOUCHE D'UNE SOURIS
Êtes vous prêts à admettre?
- Que la randonnée pédestre est le meilleur remède contre la nymphomanie.
- Que l'ours russe incarnant celui des Pyrénées (incontournable lorsqu'on évoque la région!) possède une fourrure acrylique, un talent à jouer du Courteline et une propension à figurer dans des Marc Dorcel
- Que la mort du grand alpiniste Hillary a pour effet collatéral la présence d'un sherpa cuisto élargissant ainsi avec le nounours le casting international
- Que celle qui a vu l'ours, sous le choc, cours la nature dans le simple appareil et se transforme logiquement en Sainte Thérèse d'Avila .
- Que les moinillons chantent.. à poil .
- Que la foudre te fait homme et inversement.
Vous dites , c'est vraiment "l'allu", ces histoires de "dards" à l'air! Bingo! Darroussin campe Alexandre Dard et Azéma, Aurore Lalu, leurs pseudonymes pour passer incognito: Go.
GO HOME, répondit l'écho!
mercredi 17 septembre 2008
LE BOURGE EST CHOUETTE A FJALLBACKA !
Fouineuse mais pas téméraire, le genre détective au foyer, Erica se retrouve face à une double problématique: en quête du beau policier ou comment le mettre rapidement dans son lit puis enquête sur la mort bien mystérieuse de sa copine. Vraiment dans de beaux draps!
Dans les deux cas, il faut briser la glace! Le cheminement vers l'élucidation du meurtre refroidit. Obsédés par leur respectabilité, les notables de Fjallbacka ont érigé un glacier de mensonges. D'une froideur à vous glacer les os!
Quand aux préoccupations à la Bridget Jones de l'Erica, l'auteur de ces lignes ne polluera pas votre plaisir de lecteur. Nos deux tourtereaux vont- ils rester de glace? Vous le saurez ...
Camilla Lackberg est une curiosité, un croisement improbable entre Danièle Steel et Georges Simenon. Peut en agacer certains ....
mardi 16 septembre 2008
GRANDE PECHE AU BARGE
En s'abattant sur Stoney Calhoun, la foudre a donné vie à un personnage du tonnerre! Un amnésique en plein décor 100% naturel. Après la découverte d'un corps calciné,en un éclair, le guide de pêche Calhoun retrouve des réflexes d'enquêteur de très haut niveau. Ce type d'aptitude n'échappe pas à son ami, le shérif Dickman
Quoique attachant, Calhoun est un bourru de la pire espèce. Littéralement allergique aux nouveaux moyens de communications, aux casse-pieds et à l'alcool (par obligation), il bougonne des "ouaips" en guise de réponse étayée. Suffisent à son bonheur: les parcours de pêche, les montages de mouches et son épisodique mais intense relation adultérine avec sa patronne. Des plaisirs simples au milieu des grands espaces.
Seul un cadavre supplémentaire (de sa connaissance, cette fois-ci) et la trop longue fugue de son chien Ralph arriveront à le faire mordre à l'hameçon. Calhoun, sans savoir se l'expliquer, connaît le métier (mais lequel précisément!!) et devient l'adjoint incontournable pour ferrer le gros poisson. Ouaips, ouaips, hourra
mercredi 3 septembre 2008
SCARFACE DE RATS
Drogues, commerce des armes, déchets toxiques, contre- façons; les activités de la mafia napolitaine correspondent de manière exhaustive au catalogue de la criminalité. L'ultra libéralisme appliqué aux bas fonds touche toutes les tranches de Naples. Impossible de ne pas être récupérer par le "système".
Les "vele" (les voiles), une vraie aberration urbanistique, théâtre de toutes les exactions embrigadent une armée de soldats en tout genre obéissant à une seule loi: la violence. Cité des enfants perdus: les petites taches ne manquent pas: petits épiciers droguistes ambulants, conducteurs de bulldozers ou pire messagers de la mort. L'école du crime ne manque pas d'épreuves. Cité de l'indicible peur: les porteurs d'enveloppe deviennent timbrés , trouille au ventre permanente, à raser les murs pour éviter une balle perdue. A cause d'infidélité avec les asiatiques, un brillant modiste se reconvertit en camionneur. La cité des dangers: le panonceau de l'épilogue terrifie, les enfouissements sauvages de produits dangereux ont contaminé les sous sols. Cité sans voiles: le code social du crime ne supporte pas les têtes brûlées ou les initiatives individuelles. Défier l'organisation s'avère être le moyen le plus certain de terminer en macchabée. Les émules de Tony Montana finissent mal en général. Les rixes du métier!
Ce film, camorra au poing, range définitivement la mythologie du mafioso des scorcese et cie en pure imagerie d'Epinal.
lundi 1 septembre 2008
AUDREY ET LE TOUTOU
Dans cette sérénade, le troisième Christophe, consterné par cette valse de pantin provoquée par une bimbo avec qui (y compris lui) tout le monde a couché, endosse le rôle de l'ultime recours à l'heure de la débandade.
Malheureusement, le film épouse la plastique de son héroïne: aguicheur avec rien dedans. Situations peu crédibles ou ridicules;fin expédiée sans queue, ni tête; scénario inconsistant.
Quel gâchis de rester en rade! Beau temps (les acteurs) mais trop orageux en fin de journée (le reste)
dimanche 31 août 2008
MONSTRUEUSEMENT HUMAIN
Franck Elder, dans ce troisième volet d'une trilogie (De chair et de sang, de cendres et d'os: il est conseillé de ne pas suivre mon exemple, il est préférable de les lire dans l'ordre pour mieux apprécier Elder), s'y attaque. Affrontant ses propres tourments et ses petites lâchetés; Elder abandonne ses Cornouailles fétiches pour résoudre la disparition d'une femme de 50 ans à la vie pas si nette avec le net. En retrouvant le cadavre de l'internaute, des similitudes avec un vieux crime non élucidé vont émerger. A force de recoupements, vérifications et supputations, Elder va s'enfoncer dans les ténèbres affolantes de l'insondable. Le policier de Nottingham déforeste minutieusement et se méfie constamment de l'arbre cachant la forêt. Les candidats au meurtre sont potentiellement légion. Rares sont les citoyens au dessus de tout soupçon. Harvey, par le prisme d'Elder, autopsie l'inhumain. Monstrueusement crédible!
mercredi 27 août 2008
FAUSSE ROUTE
A l'heure de la reconstitution, les arrogants bureaucrates du FBI, sous les yeux désapprobateurs du pathétique escadron local, vont auditionner les trois survivants aux versions bien différentes des évènements. Que de divergences optiques! Le casting de ce " Rashomon" routier laisse a priori peu de place au romantisme. Cette forte concentration de déviants au m2 n'aide pas à démêler les faits. Un véritable carrefour de fausses routes.
Pied au plancher, franchissant tous les interdits, la fille de Lynch nous entraîne droit dans le panneau. Habilement manipulateur!
lundi 25 août 2008
QUINTE DANS LE DESORDRE
Robert (comme l'acteur américain), un chauffeur de taxi philosophe avec un bon fond (qui aurait mérité d'être creusé encore), s'époumone à orchestrer de façon harmonieuse le sonnet Duval. Marie- Jeanne, en mère attentive se mêlant essentiellement et prioritairement de ce qui ne la regarde pas, atteinte de crise de jeunisme, veille à maintenir le précaire équilibre familial soumis aux personnalités de trois enfants très différents.
Le très normatif et arrogant Albert, l'ainé est passé directement des jupons de maman à ceux de Prune. Moins péremptoire, beaucoup plus romantique et bordélique, la maturation de Raphael "magic fingers" ne s'effectue pas "fingers in the nose". En pleine rébellion adolescente, la petite dernière Fleur va se confronter au fleuron de la mesquinerie masculine. Une première douloureuse et formatrice histoire facile à déflorer.
Un peu trop C.R.A.Z.Y, les Duval ? Certainement, un "air de famille" aussi! Bezançon est doté d'un solide sens de l'observation, esquivant certains clichés pour mieux s'emplafonner sur d'autres.
mercredi 20 août 2008
FILM SANS GLAND
Dans un décor de zone pavillonnaire, aux pieds de deux inquiètants réacteurs nucléaires, Dawn milite ardemmment pour une association prônant chasteté et abstinence tout en luttant intérieurement contre ces naturelles pulsions hormonales. Dawn détient un terrible secret. Son demi-frère, tout jeune, avait mis le doigt dessus (ou dedans) à ses dépens, ses relations avec ses copines en furent toutes retournées. Cette cicatrice a complètement détraqué l'adolescent devenu un véritable tyran domestique.
La "poule" a des dents! A la moindre contrariété, si Dawn prend le mors aux dents ou a une dent contre quelqu'un, l'homme se retrouve tout ébouté! Et hébété bien évidemment! Le vagina dentata sévit et tranche irrémédiablement. Attention les premières étreintes forcées, les gynécologues un peu libidineux, les romantiques à la mord-moi- le noeud! La prude apprend vite à se faire les dents. Sous le toit (familial) brûlant, la "chatte" règlera son compte à son pittbull de demi-frère. Dawn, faut vraiment savoir la prendre par le bon bout!
mercredi 13 août 2008
TOUT LE MONDE SUR LE PONTE
dimanche 10 août 2008
AVANIES ET FRANCOISE
mercredi 6 août 2008
LES BIJOUX DE FAMILLE
A partir d'une narration déstructurée (digne de l'agitation mentale des frérots) s'articulant sur la préparation et les conséquences de l'attaque avortée de la bijouterie, Lumet varie les angles à partir de mêmes scènes pour mieux cerner ce désastre familial. Dans les bassesses et les trahisons, les Hanson atteignent les sommets. Enormes bouffées de bien pourri! D'une noirceur absolue, rien ne pourra empêcher le désastre programmé. Une matinée de chien!
HIPPIE HIPPIE SHAKE
vendredi 1 août 2008
PRESQUE DU BOGART
vendredi 25 juillet 2008
VESTIGES GRAPHIQUES
Cette immersion dans les eaux sales du conflit a bazardé leur jeunesse et les illusions qui vont avec. Quelques bribes de vie normale subsistent: Enola gay, les sorties en boîte et le patchouli.
Pourtant les images obsédantes prédominent. Des lueurs aveuglantes de terreur. Traumatisant à jamais. Faire la lumière sur le rôle de cette armée israélienne s'heurte à cette amnésie (ou hallucination) collective. L'ombre de Sabra et Chatila plane et les fusées éclairantes lancées autour de ces deux camps obscurcit les souvenirs. Puzzle à jamais incomplet, ces soldats ne savaient pas grand chose et ne voulaient surtout pas savoir.
D'une grande beauté graphique, Ari Folman atteint son dessein.
MES LUCARNES GAGNANTES
MORCEAUX DE CHOIX:
- UN FRISSON DANS LA NUIT de Clint Eastwood
- LA BARBE A PAPA de Peter Bodganovitch
- UN FAUX MOUVEMENT de Karl Franklin
- 3 H 10 POUR YUMA de Delmer Daves, la première version
- L'ENNEMI PUBLIC de William Wellman
- VENT MAUVAIS de Stéphane Allagnon
LES BONS VIEUX CLASSIQUES:
- LES ENFANTS DU PARADIS de Marcel Carné
- J'AI LE DROIT DE VIVRE de Fritz Lang
- LES BARBOUZES de Georges Lautner
- LE FACTEUR SONNE TOUJOURS DEUX FOIS de Tay Garnett
- LOULOU de Maurice Pialat
- L'HOMME QUI TUA LIBERY VALANCE de John Ford
- OSCAR d'Edouard Molinaro
- UN TAXI POUR TOBROUK de Denys de La patellière
MA SPECIALE NICHOLAS RAY:
- LA MAISON DANS L'OMBRE
- LES INDOMPTABLES
- TRAQUENARD
- JOHNNY GUITAR
SEQUENCE TENDRESSE POUR UN NANAR:
- LE FOU DU LABO 4 de Jacques Besnard
mercredi 23 juillet 2008
BELGE DE JOUR
Drôle d'endroit pour une rencontre. Coincé sous un lit, avec un bocal de pièces jaunes, Elie (futur Didier) s'est mis dans de sales draps. En cédant à la facilité-seule maison,sans chien-, il est devenu l'otage de son cambriolé. Même si les sujets de conversations dans pareille situation s'avèrent périlleux à trouver, un semblant de relation s'installe.
Plongée dans la planète Jupiler pour une "glande" vadrouille de nos deux zozos. A bord d'une chevrolet, Yvan , le chevalier à la charrette essaie de remettre le petit "junkie" dans le droit chemin. Un parcours surréaliste avec un mécano qui pète une durite, un Alain Delon au jeu très dépouillé et un chien ligoté tombé du ciel; quelques astuces pour rester éveillé au volant; une touchante visite chez les parents de Didier(ex-Elie) permettront à nos deux wallons de s'apprivoiser. Difficile de se montrer bêcheur !
Contre-plongées sublimes dans cette Belgique de western, donnant à nos deux bras cassés,des allures de chevauchée fantastique à leur piteuse errance. Le décor magnifique donne l'envie d'en faire des montagnes sur le plat pays.
mardi 22 juillet 2008
FAUTE DE FRAPPE
mercredi 16 juillet 2008
L' HEURT DE GLOIRE
Ex-buteur prolixe, Clough avec son fidèle compagnon Peter Taylor, un vrai dénicheur de talents, s'est construit une solide réputation d'entraîneur charismatique en conduisant l'obscur Derby County de la deuxième division au titre de champion d'Angleterre en 1972 devant Leeds. Avec ses pratiques d'odieux personnage, mais aussi ses beaux élans de générosité, Clough a su créer une telle osmose que "ses gars" étaient prêts à mener une grève lors de son renvoi.
A Leeds,habité par son projet, doté d'un égo titanesque,Clough, prêt à en découdre en permanence, bouscule et provoque ces joueurs au grand passé (Bremmer,Giles,Yorath,etc..). Il s'attire en un temps record la haine féroce des stars et l'hostilité des principaux dirigeants. Nuits d'insomnie. Vie obsessionnelle,100% foot.Chopes around the corner, alcool à gogo. Clough est prêt à mourir avec ses idées.
Bourré de références footballistiques, Peace a écrit le plus grand livre sur le métier de coach, sur cet homme seul face à tous.
lundi 19 mai 2008
L'EPAVE DE LA NAUFRAGEE
mardi 13 mai 2008
TORAH, TORAH, TORAH
lundi 12 mai 2008
FAIS MOI MAL BONNY BONNY
Face aux déluges de coups de son épouse, Georg, flic respecté et courageux bientôt promu commissaire, encaisse sans broncher, panse péniblement ses plaies et alimente maladroitement les hystéries de sa puncheuse de femme en voulant calmer les excès de colère par des très irritants "Ce n'est pas un drame". Les claques se transforment en gnons, le domicile conjugal en perpétuel foyer d'incendie. Ce couple a priori normatif se disloque jusqu'à l'insupportable. Les bribes de vie en rose finissent toujours par d'énormes bleus pour Georg. Plus Anne l'humilie, moins Georg réagit. Bonny décrit une terrifiante relation bourreau/ victime jusqu'à la contusion finale.
vendredi 9 mai 2008
LE FRUIT SERA DEFENDU!
mercredi 7 mai 2008
LA MORVE DU PETIT CHEVAL
Pour démarrer cette saison de Manchette, "Nadada" croque des personnages en quête. D'un style pour le futur biographe peinant avec l'entame, le milieu et la fin. D'un papa pour un enquêteur indé baptisé "Moncheval" au pedigree incertain et potentiellement multiple. D'une maman pour l'assassin dont les sévices sont liés à sa dernière humiliation. De solutions ultra simples pour le flic le plus fainéant que les romans policiers n'ont jamais engendré.
Pour l'inhalation de gaz hilarant, n'oubliez pas ce nom, Bartelt!
mercredi 23 avril 2008
LADY JANE ERRE
vendredi 18 avril 2008
SALADE PIEMONTAISE
BRASSES IN THE POCKET
mercredi 16 avril 2008
COMMENT REUSSIR QUAND ON EST PLEURNICHARDE
PEPINS LES BREVES DE COMPTOIR
samedi 29 mars 2008
AMERIQUE A LOBBYTOMISER
lundi 24 mars 2008
MAUX VALISES
Les aventures de ces blancs d'Inde à la sauce curry exhalent une poésie de l'absurde. Chez Wes Anderson, tout arrive sans crier gare, l'improbable devient fortement envisageable. Toutefois, la surcharge d'effets personnels frise l'excédent de bagages!
LE PIPI BOUM
mercredi 19 mars 2008
L'EMEU DE L'AUTRUCHE
lundi 17 mars 2008
LA CALABRE ET LA FOURMI
POURRITURES EXQUISES
SOLIDARCINOCHE
lundi 10 mars 2008
ESTIMATION DES DEGAS
L'héritage soulèvera de subtiles interrogations sur la transmission mais aussi sur le rôle du passé et de l'art. L'utilisation domestique des objets (d'art) peuvent entraîner des usages stupéfiants et démythifient les attitudes muséifiantes. Assayas dissèque avec légèreté et élégance ces héritiers encombrés par ce legs.
Le fils ainé (Berling) tente de perpétuer un impossible statu-quo. Malgré sa bonne volonté pour recoller les morceaux, il restera sur les Corot. Jérémie Rénier, le cadet, caricature du "winner" opte pour des solutions marchandes pour être à l'aise dans ses baskets. Juliette Binoche, affublée d'une coupe à la Chantal Goya, trie le meilleur sans s'attarder.
Maison vidée et estimations notamment du Degas (en miettes dans son sac plastique de supermarché).
Comme les objets, la famille s'éparpille. Et que reste t-il finalement ?
dimanche 9 mars 2008
L'ABBEY DES CHAMPS
jeudi 6 mars 2008
PETROLE AMES
Nouveau western: le roi du pétrole contre l'esprit malin. La cohabitation avec cet adversaire difficile à "éli-miner"est insupportable au rapace Plainview . L'affrontement sera sanguinaire et grandiose.
mercredi 27 février 2008
FLUO CARYL
Dans "Raclée de verts", obnubilé par l'AS Saint Etienne, un supporter refait le match avec son chien Janvion. Sa décision est prise, il ne faut plus vendanger les occasions, quitte à employer la mort subite pour redonner du lustre à son club fétiche et en finir avec tous ces points noirs qu'il a fallu encaisser: Les Giresse, Amisse et autres satanés munichois. L'heure de la revanche a sonné et les pendules doivent être remises à l'heure. Maintenant sur la tactique employée...
Sans vouloir casser "La Branche", ce brillant et imaginatif texte était taillé trop court mais possède l'immense mérite de m'avoir révèler le talent de Caryl Férey, fan de foot et de rockn'roll.
Férey est un puncheur. Phrases courtes et cinglantes, écriture nerveuse, les coups atteignent le plus souvent la cible au service d'intrigues luxuriantes et d'une imagination fertile. J'ai tellement été férré que je me suis précipité sur la jambe gauche de Joe Strummer. Un Caryl de brut encore! Un flic délaissé de tous y compris par ses idoles (Joe a calanché) reprend goût à la vie. Du clash dans l'air!
Je n'hésiterai donc pas à reprendre le Férey-boat pour la Nouvelle Zélande, terre de prédilection de notre voyageur. "Utu" est la prolongation d' "Haka" (Dixit l'auteur qui refuse le terme de suite). A la mort (soi-disant un suicide) de son ami Fitzgérald, un flic dur et bourru à l'esprit bien perturbé a décidé d'affronter un climat local délètère et explosif pour percer la vérité. En bon connaisseur des maoris, Osborne n'ignore pas les vertus guerrières de ce peuple pratiquant le Utu, l'art de la vengeance. Du Osborne interactif.Connaissant les fulgurances de Férey, une marque aussi indélibile qu'un tatouage vous attend.
Ainsi se conclue ce petit éloge sans excès de ce brillant auteur de polar français